Un dégât des eaux arrive souvent sans prévenir. Un tuyau fissuré, un joint usé, une infiltration… et le quotidien se complique. En location, la réactivité fait donc toute la différence. Locataire, propriétaire, gestionnaire et assureur doivent agir vite et ensemble pour limiter les dommages.
Identifier le dégât des eaux et agir sans tarder
Dès les premiers signes d’humidité, il faut comprendre d’où vient l’eau. Si la fuite se situe dans le logement — robinet, machine à laver, flexible — le locataire doit couper l’eau et prévenir les voisins si besoin.
Plus l’intervention tarde, plus les dégâts s’étendent. Le locataire engage sa responsabilité s’il ne réagit pas, selon la loi du 6 juillet 1989 et le décret du 26 août 1987.
Si la fuite vient d’un autre logement ou des parties communes, il doit avertir immédiatement le propriétaire ou l’agence. Le gestionnaire contacte alors le syndic pour localiser l’origine et lancer les réparations.
Déclarer le sinistre rapidement à l’assurance
La déclaration d’assurance est donc une étape clé. Le locataire doit prévenir son assurance habitation dans les cinq jours ouvrés. Ce délai court dès la découverte du sinistre. En effet, une déclaration tardive peut retarder l’expertise ou réduire l’indemnisation.
Depuis 2018, la convention IRSI régit la majorité des dégâts des eaux en immeuble. Elle remplace l’ancienne convention CIDRE. L’assureur du logement sinistré prend en charge l’expertise et indemnise directement, puis se retourne vers les autres assureurs si nécessaire.
Cette procédure simplifie la gestion et évite les allers-retours entre compagnies.
Le propriétaire, de son côté, doit aussi prévenir son assureur, même si le sinistre provient du logement loué. Cela permet de vérifier les garanties, notamment quand la copropriété est concernée.
Le locataire, acteur essentiel du traitement du sinistre en dégât des eaux
Le locataire joue un rôle déterminant pendant tout le processus. Il doit faciliter l’accès aux lieux pour les experts et les artisans. S’il quitte le logement avant d’avoir déclaré le dégât, il risque d’être tenu responsable. La conséquence immédiate peut être la retenue des dommages liés à un dégât des eaux non déclaré sur son dépôt de garantie. Les assurances refusent en effet souvent d’intervenir lorsque le sinistre n’a pas été signalé avant le départ du locataire. Ce cas se présente fréquemment lors d’une résiliation de bail ou d’un état des lieux de sortie.
Une communication claire entre toutes les parties évite ce genre de litige.
Concernant les réparations, la règle est simple : les petites réparations d’entretien relèvent du locataire. Les travaux plus lourds, liés à la structure du logement, incombent au propriétaire. Ce partage s’appuie sur le décret du 26 août 1987.
L’assurance PNO, indispensable pour les propriétaires bailleurs en meublé
Lorsqu’un logement est loué meublé ou temporairement vacant, l’assurance du locataire ne suffit pas.
C’est alors l’assurance propriétaire non occupant (PNO) qui prend le relais.
Elle couvre les dommages causés au logement, même en l’absence d’occupant. Cette assurance devient précieuse lorsqu’un sinistre survient entre deux locations ou quand un locataire néglige de déclarer le dégât.
Depuis la loi Alur, cette couverture est obligatoire pour les copropriétaires. Pour les autres bailleurs, elle reste vivement recommandée.
Une PNO bien choisie permet de protéger durablement le patrimoine du propriétaire, sans rupture de couverture.
Gérer un dégât des eaux avec méthode et dialogue
Un dégât des eaux n’est pas qu’un problème technique. C’est aussi une épreuve relationnelle. Ainsi, les échanges entre locataire, propriétaire et gestionnaire conditionnent la réussite du traitement.
Par conséquent, une gestion rigoureuse commence par un signalement précis, un suivi des démarches d’assurance, et une coordination fluide avec les entreprises.
Une communication claire rassure chacun et limite les incompréhensions.
Le rôle du gestionnaire prend ici tout son sens. Il devient le lien entre les occupants, les assureurs et les artisans.
Exemple concret : la fuite sous l’évier
Prenons un cas courant : le flexible sous l’évier cède et provoque une fuite.
Le locataire coupe l’eau, éponge et informe immédiatement son assurance.
Le gestionnaire contacte le plombier pour réparation et transmet les documents nécessaires à l’expert.
Grâce à la convention IRSI, l’assureur du locataire indemnise rapidement, puis règle la répartition entre compagnies.
La réactivité de chacun évite l’aggravation des dégâts et préserve la confiance entre toutes les parties.
Appart & Sens : la gestion responsable au service des propriétaires et des locataires
Chez Appart & Sens, la gestion locative s’appuie sur une approche humaine et coopérative. Chaque dossier est suivi avec attention, dans un portefeuille volontairement limité pour garantir la qualité du service.
Lorsqu’un dégât des eaux survient, l’équipe agit ainsi donc vite : contact des assurances, coordination des réparations, suivi des délais et information régulière du propriétaire.
Cette méthode permet par conséquent d’éviter les blocages et de préserver la relation entre bailleur et locataire.
Notre rôle ne s’arrête donc pas à la technique. Nous accompagnons chaque partie dans la compréhension de ses droits et devoirs, dans l’esprit de la loi Hoguet et de la loi de 1989. Cette vigilance quotidienne illustre ainsi notre engagement : une gestion locative responsable, attentive à la fois aux biens et aux personnes.
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